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Violence de l'état

Publié le par pcf23

photo1_floutee_recadree.jpgArticle paru dans le nouveau bulletin d'informations édité par la Fédération de la Creuse du Parti Communiste Français : L'Espoir, l'Unité, l'Avenir.

Pour recevoir ce bulletin, il suffit d'être adhérent à la Fédération 23 du PCF ou d'en faire la demande 17 rue du Docteur De Lavillatte, Guéret.

 

Le président de la République mène une action politique agressive, avec le concours des grandes fortunes de ce pays. Depuis l’élection présidentielle, la violence de la campagne s’est transformée en une violence généralisée de l’État.

 

La violence politique : en débauchant certaines personnalités du Parti socialiste (qui se sont laissées faire et en rajoutent) il souhaite faire croire aux citoyens que la droite comme la gauche « ce sont les mêmes ».

Il s’approprie des figures emblématiques comme Guy Môquet ou Jean Jaurès et les prive ainsi de leur contenu politique. Il ignore volontairement le rôle des partis politiques, des organisations syndicales et du monde associatif pourtant nécessaire dans une démocratie parlementaire.

La violence économique : il soutient  les grandes fortunes, souvent des rentiers, au détriment du monde du travail. Cette politique frappe les plus démunis au profit des plus riches qui empochent des chèques-cadeaux et trouvent ça normal. Le travail n’a plus de valeur, c’est la bourse qui mérite qu’on la sauve et la renfloue.

La violence dans le dialogue social : le seul dialogue qui est reconnu c’est celui de la rentabilité. Tout ce qui n’est pas rentable (selon une norme fixée sans discussion) est éliminé grâce à une gestion volontariste et unilatérale de l’État. Les réunions entre syndicats et ministères se résument à l’annonce de décisions déjà prises par le pouvoir.

Diviser pour régner : certaines catégories sont montrées comme privilégiées ce qui vise à dresser les salariés les uns contre les autres.

La violence institutionnelle : elle se traduit par une réduction du rôle de l’assemblée nationale  face au pouvoir exécutif à cause de la modification apportée à la Constitution avec l’appui de certains élus de gauche ayant déjà affiché leur soutien à la droite par le passé, et par la reprise en main forcée des collectivités territoriales avec la réforme en cours.

La violence policière se manifeste  dans tous les domaines de la société et touche les populations les plus vulnérables. La prévention, qui devrait être la base de ce corps de métier, n’existe que très peu à cause des effectifs en réduction (là aussi). Les équipes sont fragilisées par le manque de moyens et la pression de la « loi du chiffre ».

La violence médiatique qui s’insinuant tous les jours dans les journaux et la télévision cherche à imposer des modes de pensée populistes.

Soit c’est la censure de discours, d’événements qui pourraient montrer la solidarité, l’unité de pensée contre la ligne gouvernementale, soit c’est le martèlement de faits divers renforçant la « peur de l’autre » et l’omniprésence du président, mettant en avant tous ses faits et gestes.

 

Marie-Hélène Pouget-Chauvat, membre du bureau fédéral.

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