Sarko ça suffit ! Mais le PS ça suffit pas !!
UE du PCF 2011 : en direct des Karellis
"Sarko ça suffit ! Mais le PS ça suffit pas !!
C'est avec ce slogan qui devrait faire florès que le secrétaire fédéral de Savoie nous a accueilli, après avoir rappelé que dans ce département de haute technologie, la politique de Sarkozy fait des ravages malgré des luttes exemplaires comme celle de ces caissières de supermarché qui refusent de travailler le dimanche depuis près de 90 semaines...
C'est bien sûr Patrice Bessac qui a donné le coup d'envoi de l'Université d'été 2011 avec un discours de haut niveau (comme toujours !) faisant la part belle à la dynamique de l’union engendrée par le Front de Gauche mais insistant plus sur l’ouverture de débats citoyens que sur la prétendue nécessité d’être d’accord sur tout.
Ensuite, Marie-Hélène a suivi l’atelier intitulé « Maternelle : pourquoi veulent-ils la tuer ? », animé par Christine Passerieux, responsable nationale du Groupe Français d’Education Nouvelle (GFEN), pendant que Gérard suivait l’atelier « Apprentissage : mythe et réalité d’une solution miracle » avec Régis Regnault, membre de la Commission économique du PCF et Stéphane Jugnot, statisticien-écomomiste au CEREQ.
Nous nous sommes retrouvés à 17h, dans une salle comble, envahie par les journalistes, pour écouter Pierre Laurent et Jean-Luc Mélenchon (accompagnés d’André Chassaigne).
Pierre Laurent a qualifié de décisif le combat que nous devons mené dès à présent, dans le cadre des élections de 2012, contre les forces capitalistes françaises, européennes et mondiales, prêtes à fermer les portes du développement humain à des millions de gens pour sauver leurs profits et leurs intérêts.
Il nous a encouragé à dénoncer sans relâche les grands mensonges proférés cet été par nos dirigeants et leurs relais médiatiques : sur la soi-disant « main invisible » des marchés financiers, sur leur responsabilité politique, sur « la règle d’or », etc.
Enfin, il a précisé que, pour nous, PCF comme Front de Gauche, il ne s’agissait pas de se présenter au concours du meilleur gestionnaire de la crise, mais bien de présenter des solutions, à construire avec l’ensemble des citoyens sur de vrais débats, pour sortir de la crise (hausses des salaires, financement de projets utiles comme la perte d’autonomie, …).
Jean-Luc Mélenchon nous a gratifiés d’un de ces grands discours à la Jaurès, épicé d’humour, dont il a le secret !
Après avoir salué respectueusement et fraternellement André Chassaigne et rappelé que nous serions certainement « les plus pauvres » engagés dans les échéances électorales de 2012 (3 millions d’euros de subsides à comparer aux plus de 30 millions d’euros engagés par l’UMP et plus de 20 pour le PS), il s’est attaché à montrer que ce qui était important dans la démarche du Front de Gauche aux élections présidentielles, c’était le pacte politique qui en liait les acteurs et non pas le charisme d’un leader.
Pour lui aussi le moment est historique : « les grandes saisons de l’Histoire sont celles où sonne l’heure des masses ». Notre combat vise l’irruption du peuple sur la scène politique, le renforcement de la conscience de classe. Il sera un moment de la révolution citoyenne que nous appelons de nos vœux avec la VIème république.
Il a réaffirmé les positions du Front de Gauche en matière d’écologie : suppression des énergies carbonées, référendum sur le nucléaire après un vrai débat public…
Il a dénoncé les faux débats sur la dette (« la dette est un rapport de forces sociales », elle peut être supprimée d’un trait de plume politique).
(Marie-Hélène Pouget-Chauvat & Gérard Chauvat)
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